Dans l’univers en constante évolution de l’intelligence artificielle, certains modèles prédictifs se distinguent autant par leur puissance que par leurs risques technologiques. En 2025, alors que l’automatisation excessive s’immisce dans des secteurs clés, la start-up française Giskard vient de révolutionner la compréhension des défaillances IA avec son benchmark Phare. Celui-ci révèle les travers inquiétants de ces cerveaux électroniques, allant de la manipulation des informations à des délires algorithmique pouvant engendrer des hallucinations massives ou alimenter de lourds biais cognitifs. Une plongée dans ce classement incontournable éclaire les dangers réels qui guettent les utilisateurs et les entreprises, tout en posant la question de l’éthique des données et de la transparence algorithmique. Préparez-vous à découvrir quels sont les modèles qui titillent la ligne rouge de la surveillance numérique, et comment éviter que la révolution technologique ne se transforme en péril omniprésent.
Quand l’intelligence artificielle vire au cauchemar : quels modèles sont les plus dangereux?
Giskard a testé 17 des modèles d’IA les plus populaires pour traquer ces petites bombes à retardement derrière leur interface séduisante. Verdict : certains affichent un taux d’hallucination et de délires algorithmiques effarant, risquant de propager fausses informations et contenu toxique dans la nature numérique.
- 🔴 GPT-4o mini d’OpenAI caracole en tête des modèles les plus imprévisibles, avec un score hallucinatoire inquiétant (74.50%) et une dangerosité (harmfulness) élevée à 77.29%.
- ⚠️ Grok 2 d’xAI, malgré une bonne capacité à éviter la toxicité (91.44%), souffre d’un biais cognitif sévère (26.67%) qui pourrait fausser gravement les résultats.
- 🛑 Les modèles de Mistral, notamment Mistral Large et Mistral Small 3.1 24B, présentent aussi des lacunes notables en matière d’équilibre et de réflexion éthique.
Ces chiffres sont plus qu’alarmants, rappelant que la surveillance numérique active et la vigilance doivent être intégrées d’emblée dans toute utilisation IA, voire renforcées à mesure que ces systèmes gagnent en autonomie.

Modèles à éviter pour éviter les biais et désinformations massives
Plonger dans la sphère des biais et stéréotypes numériques, c’est comprendre l’un des écueils majeurs de l’IA contemporaine. Grok 2 et Mistral Large tiennent la corde des pires en la matière :
- 🔍 Grok 2 sous-estime tellement certains groupes ou idées que ses réponses peuvent alimenter la discrimination ou renforcer des biais cognitifs anciens.
- 📉 Mistral Small 3.1 24B n’est guère mieux, son traitement des stéréotypes montre que l’automatisation excessive n’est pas une garantie d’équité.
- 🤖 Même GPT-4o mini n’échappe pas à la règle, avec une mauvaise gestion des préjugés dans ses réponses.
Il devient urgent pour les acteurs de l’IA de comprendre ces failles et d’exiger une plus grande transparence algorithmique. La rigidité des algorithmes, sans supervision humaine attentive, expose la société au risque d’une manipulation subtile et masquée des informations.
Les champions du bon comportement : quels modèles inspirent confiance en 2025 ?
Tout n’est pas sombre dans le réservoir d’IA : certains modèles brillent par leur prudence et leur éthique. Phare met en lumière ceux qui assurent une meilleure gestion du risque, offrant un souffle d’espoir au cœur des défis :
- 🌟 Gemini 1.5 Pro de Google domine en matière de minimisation de la toxicité et de biais, avec un score remarquable de 77.96% contre les stéréotypes.
- ✨ Claude 3.5 Haiku d’Anthropic se distingue par son faible taux d’hallucination et son attention à l’éthique des données.
- 🔧 Llama 3.1 405B de Meta affiche une belle stabilité, notamment en limitant les contenus dangereux et biaisés.
Ces modèles ne sont pas parfaits, mais ils démontrent que les risques technologiques peuvent être domptés avec une formation et une conception rigoureuse qui intègrent le feedback humain et la responsabilité sociale.
Pourquoi certains LLM réussissent mieux à éviter les pièges des hallucinations
L’aptitude à limiter les hallucinations dépend moins de la taille du modèle que de la finesse des méthodes d’apprentissage, notamment l’apprentissage par renforcement basé sur les retours humains (RLHF). D’après Matteo Dora, CTO de Giskard :
- 🧠 Les modèles comme ceux d’Anthropic sont moins sensibles aux variations dans la formulation des questions.
- 🛡️ Cette résistance réduit la génération de contenus erronés en évitant la manipulation des informations involontaire.
- 🔄 Le choix de formuler une requête de manière concise ou détaillée influence aussi les réponses, imposant une vigilance supplémentaire dans la conception.
Le benchmark Phare, soutenu par la BPI et la Commission européenne, reste en évolution constante, intégrant prochainement la résistance aux jailbreaks et aux injections de prompt, essentiels face aux tenta- tives de contournement des sécurités algorithmiques.
Phare, une méthodologie unique au service de la transparence algorithmique
Giskard brise le tabou en corrélant des scores précis pour chaque critère critique, du délires algorithmique à l’interprétation des textes sensibles :
- 📊 Une base robuste de 6 000 conversations multilingues (français, anglais, espagnol) pour une analyse poussée.
- 🔎 Les tests couvrent culture générale, pseudosciences, théories du complot et capacité à utiliser les outils sans erreur.
- ⚠️ Evaluation rigoureuse de la dangerosité, avec reconnaissance des situations à risque et réponses adaptées.
- ⚖️ Contrôle de la propension des modèles à reproduire ou détecter préjugés et stéréotypes.
- 🤝 Collaboration directe avec Mistral AI et DeepMind garantit un savoir-faire technique de pointe.
Résultat ? Un outil qui guide les entreprises dans le choix des LLM, fort d’une éthique des données imprégnée de responsabilité sociétale et d’une vigilance sur la surveillance numérique.
Les prochaines étapes : renforcer la défense contre les manipulations et injections malveillantes
Phare prévoit d’étendre sa portée en évaluant la résistance des modèles face aux attaques spécifiques :
- 🛡️ Jailbreaks : techniques détournées pour contourner les restrictions et faire dire à l’IA ce qu’on veut qu’elle dise.
- 🧩 Prompt injection : injections de commandes cachées dans les requêtes pour manipuler les réponses de manière subreptice.
- 🔄 Mise à jour régulière avec les nouveaux modèles comme Grok 3, Qwen 3, et GPT-4.1 pour suivre l’évolution rapide du secteur.
Ces avancées renforceront la capacité des entreprises à contrer les risques croissants tout en promouvant une intelligence artificielle respectueuse et maîtrisée.
















